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Adoption de l’IA chez les chercheurs

Créé le 12 octobre 2025. Modifié le par Pierre Alouit

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Adoption de l’IA chez les chercheurs : l’heure du réalisme en 2025

L’adoption de l’intelligence artificielle par les chercheurs s’accélère : en 2025, 84 % utilisent des outils d’IA, contre 57 % en 2024. Selon l’étude ExplanAItions menée par Wiley auprès de 2430 chercheurs, 85 % estiment que l’IA améliore leur efficacité et près des trois-quarts déclarent que la quantité et la qualité de leur travail s’en trouvent augmentées.

Un réalisme nouveau : attentes réajustées

Malgré cet engouement, les chercheurs réévaluent fortement les capacités réelles de l’IA. Alors qu’en 2024, la majorité pensait que l’IA surpassait l’humain dans plus de la moitié des cas d’usage, ce taux tombe à moins d’un tiers en 2025.

Les inquiétudes concernant les inexactitudes et illusions (hallucinations) de l’IA sont en nette hausse : elles passent de 51 % à 64 %. De même, les préoccupations sur la confidentialité et la sécurité grimpent de 47 % à 58 %. Cette évolution traduit un passage de l’enthousiasme à une approche plus nuancée et réaliste de l’IA.

Tâches et outils privilégiés

L’utilisation de l’IA pour les travaux de recherche et de publication a aussi progressé : 62 % des chercheurs y font appel, contre 45 % en 2024. Parmi les outils, ChatGPT domine largement (80 %), alors que les assistants de recherche spécialisés ne séduisent que 25 %. Seulement 11 % des scientifiques connaissent l’existence de ces outils spécialisés : un véritable problème d’information et de sensibilisation.

Avantage des chercheurs en entreprise et manque de support

Les chercheurs en entreprise semblent mieux accompagnés : 58 % bénéficient d’un accès à des outils IA via leur organisation, contre 40 % en moyenne dans les autres secteurs. Ils jugent aussi l’IA plus performante : elle dépasserait l’humain dans 50 % des cas d’usage, contre 30 % au global.

Toutefois, seulement 41 % des chercheurs jugent le soutien de leur organisation suffisant. La majorité (73 %) se tourne vers les éditeurs/acteurs du secteur pour obtenir des guides et bonnes pratiques, et 57 % citent le manque de formation comme principal frein à l’adoption.

En conclusion, l’étude montre que l’accès facilité et un meilleur accompagnement sont essentiels pour une intégration productive de l’IA en recherche.

FAQ — Adoption de l’IA dans la recherche

Quelle proportion de chercheurs utilise l’IA en 2025 ?
84 % des chercheurs interrogés emploient désormais un outil d’IA, contre 57 % en 2024.

L’IA rend-elle la recherche plus efficace ?
85 % des chercheurs estiment que l’IA améliore leur efficacité de travail, et 73 % observent une hausse de la quantité et la qualité de leurs productions.

Pourquoi la prudence augmente-t-elle ?
L’inquiétude sur les erreurs et « hallucinations » de l’IA grimpe à 64 %. Cette prudence s’explique par une prise de conscience des limites réelles des systèmes d’IA, ainsi que des enjeux de confidentialité et de sécurité (58 %).

Quels outils sont les plus utilisés ?
ChatGPT est utilisé par 80 % des chercheurs, alors que seuls 25 % utilisent un assistant de recherche spécialisé. La notoriété de ces outils spécifiques reste faible (11 %).

Les chercheurs sont-ils bien accompagnés ?
Non, seuls 41 % se disent satisfaits du soutien de leur organisation en matière d’IA, et 57 % citent le manque de formation/guides comme frein.

Quelles solutions pour progresser ?
Un meilleur accès aux outils, et des ressources de formation, sont indispensables pour un usage de l’IA réellement sécurisé et efficace en recherche.

Sources

Chercheur discutant avec un RObot
Chercheur discutant avec un RObot

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Lien court pour cet article : https://zut.io/fAerE

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