Aller au contenu
Accueil » Articles » Actus » IA » Opposition de 150 entreprises à la future réglementation de l’intelligence artificielle

Opposition de 150 entreprises à la future réglementation de l’intelligence artificielle

Temps de lecture : 2 minutes

Créé le 6 juillet 2023. Modifié le par Pierre Alouit

Un frein a l’innovation Européenne


L’article de 01net.com, écrit par Stéphanie Bascou, discute d’un développement récent où environ 150 entreprises européennes ont signé une lettre ouverte contre le règlement européen sur l’intelligence artificielle (IA).

Les entreprises, qui comprennent Heineken, Siemens, Airbus et Renault, soutiennent que le règlement proposé est trop strict et pourrait entraver les ambitions européennes dans le secteur de l’IA.




Un pas de plus vers le déclin de l”Europe du numérique !


Le règlement européen sur l’IA n’a pas encore été adopté, mais il a déjà fait face à de nombreuses plaintes.

Les entreprises soutiennent que la législation proposée mettrait en péril la compétitivité et la souveraineté technologique de l’Europe sans s’attaquer efficacement aux défis auxquels nous sommes et serons confrontés.

Ils sont particulièrement préoccupés par les règles relatives à l’IA générative, qui peut générer du texte, du code ou des images.

Ils estiment que les règles actuellement incluses dans le règlement sont trop “lourdes” pour ces modèles de langage, indépendamment de leurs cas d’utilisation.

Les entreprises soutiennent également que les coûts de conformité et les risques de responsabilité sont disproportionnés.

Ils dressent un tableau sombre des conséquences d’une telle réglementation : départ de certaines entreprises, fuite des investisseurs, création d’un “écart de productivité critique” par rapport aux États-Unis.

Ces règles risquent de saper les ambitions technologiques de l’Union européenne plutôt que de promouvoir l’innovation, soutiennent-ils.

La lettre suggère également que l’exécutif européen produise une loi qui se limite à de “grands principes dans une approche basée sur le risque”.


Cependant, Dragoș Tudorache, le député européen co-rapporteur du texte, a répondu en disant que ces suggestions font déjà partie de la version adoptée par le Parlement européen.

Il a regretté que le “lobby agressif de quelques-uns ait pris le dessus sur d’autres entreprises sérieuses”, déplorant que l’initiative “sape malheureusement l’avance indéniable que l’Europe a prise” à l’échelle mondiale en matière de réglementation.


Liens Externes
Étiquettes: